Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Star Trek: Sans Limite. Ou Presque.

Publié le par Mr.Moi

Star Trek: Sans Limite. Ou Presque.

Star Trek: Sans Limite. Réaliser par Justin Lin sortie le 17/08/16.

Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission de cinq ans : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations, et au mépris du danger avancer vers l'inconnu!

Je n'ai jamais été un très grand fan de l'univers de Star Trek. J'ai personnellement découvert cette série avec Génération, dont mon grand frère avait acheté les K7. Le style du Space Opera (film dont le thème est une aventure, souvent futuriste, sur d'autre planète ou avec des vaisseaux spatiaux.) m'avait déjà charmé par des films comme Star Wars et les autres grands classiques du genre. Alors quand J.J Abrams, réalisateur de Super 8, arrive en 2009 avec un nouveau Star Trek, j'étais moyennement emballé. Et pourtant je me suis royalement trompé. Car après avoir vu ce film et sa suite, sortie en 2013, Abrams m'avait réconcilié avec la licence et m'avais fait profiter de deux films véritablement exceptionnels.

Le film raconte l'aventure du vaisseau USS Enterprise et de son équipage, en route vers des lieux inconnus aux confins de l'univers. Le capitaine James.T Kirk, joué par Chris Pine, fais une escale sur une station spatiale presque aussi grande qu'une petite planète. Alors que son équipage se repose, lui est en proie au doute. Le but de son voyage de 5 ans est une question qui se fait de plus en plus présente alors que le fantôme de son père le hante. Leur repos sera de courte durée car un petit vaisseau en détresse arrive sur la station et demande l'aide d'un vaisseau pour secourir son équipage, perdu dans une nébuleuse. Une fois sur place, L'Enterprise tombe dans un piège et l'équipage est faits prisonniers. Le capitaine, le lieutenant Spock, joué par Zachary Quinto, Scotty, joué par Simon ''fucking'' Pegg, le médecin-chef Bones, joué par Karl Urban et Jaylah, joué par Sofia Boutella, devront combattre leur nouvelle ennemie et ses hommes pour sauver la galaxie d'un nouveau fléau.

Pour commencer dans ce qui ne va pas, parlons du scénario.

Le film n'a pas de problème du scénario à proprement parler, le gros souci vient surtout du fait que tous les problèmes ont toujours une bonne solution qui arrive toujours au bon moment. En général on appelle ça un Deus Ex Machina. Pour faire simple, le scénario n'est pas mauvais en lui-même mais très mal adapté à un film alors qu'il s'adapte mieux à un épisode de série télé.

Pour continuer dans les joyeusetés, la réalisation manque de rigueur par moments, surtout pendant certain combat au corps-à-corps et je regrette les jolis éclats de lumière, si cher au cœur d'Abrams.

Mais le film n'est pas à jeter pour autant. Dans l'ensemble c'est du bon travail. Le film apporte quelque chose qui manquait à ses prédécesseurs, les personnages secondaires sont enfin un peu mis en avant. Surtout le personnage de Bones, qui quitte enfin son costume de simple comique pour adopter un rôle de conseillé râleur mais sur qui on peut compter. Spock est un peu passé à la trappe mais après 2 films son personnage n'est plus inconnu et n'est plus à développer. Et malgré le style de Justin Lin, il a repris certains des codes D'abrams. Comme de rappeler les échelles de grandeur au niveau des vaisseaux spatiaux ce qui rend souvent la menasse des vaisseaux ennemis plus grande encore.

Globalement le film est plutôt moyen. Assez bon pour être divertissant mais pas assez pour s'inscrire dans la liste des trilogies marquantes comme Star Wars. Sans Limite me fait penser au troisième volet de la trilogie Riddick. Deux opus excellents mais le dernier est comme un bon épisode fileur dans une bonne série télé.

J'espère en tout cas que l'histoire de Star Trek au cinéma ne se terminera pas avec ce film, car, au-delà des millions dépensés et des places de cinéma il reste toujours une frontière à dépasser, celle du cœur des spectateurs et de leurs attentes.

Commenter cet article